vendredi 20 mars 2009

NOWROUZ ,NOUVEL AN IRANIEN









le nouvel an iranien commence à 12h44 précise (méridien de Paris) et pour Téhéran, la fête sera à 15h14 ( heure locale)
premier jour du printemps aussi pour le reste du monde!
cet année, l'iran entre dans l'année 1388

on commence toujours par un peu d'histoire....
La tradition. Au pays de Cyrus le Grand, le 21 mars, fête universelle du printemps, c’est le début du Nouvel an solaire de l’Hégire (voyage de Mahomet de La Mecque à Médine) d’après le calendrier tiré des mouvements de la galaxie solaire ...

Les cérémonies du Nowrouz (littéralement : nouveau jour) sont les dernières traces à avoir survécu à la Perse préislamique, mais les gens semblent ne pas vouloir oublier. l’Iran tout entier le fête avec un enthousiasme .
Le Nowrouz a son histoire:
Un roi légendaire, Djamshid, avait mis sa couronne et ses joyaux sur la cime d’une montagne. Quand le soleil se leva, à l’aube, ses rayons se multiplièrent à travers la couronne et l’image diffusa une grande joie dans la population. Djamshid appela ce jour Nowrouz et la tradition est celle qu’on vit et fête encore aujourd’hui.



Quand le soleil a complété sa révolution complet, on annonce le début de l’année par un coup de canon symbolique et les gens se congratulent.

la cérémonie principale est le moment où toute la famille, en habits de fête, se réunit autour d’une table pour le Sofreh Haft Sin (table des sept S). Sur la nappe on met sept objets dont le nom commence par la lettre S :

* sabzeh - germes de blé, orge ou lentille poussant dans un plat (symbolisant la renaissance)
* senjed - le fruit séché du jujubier (symbolisant l'amour)
* sîr - ail (médecine)
* sîb - pommes (beauté et bonne santé)
* somaq - baies de sumac (la couleur du lever du soleil et santé)
* serkeh - vinaigre (l'âge et la patience)
* sonbol - l'odorante fleur de jacinthe (l'arrivée du printemps)
* sekkeh - pièces (prospérité et santé)

Les autres objets sur la table peuvent inclure les suivants:

* pâtisseries
* bougies allumées (bonheur)
* un miroir
* des œufs peints, peut-être un pour chaque membre de la famille (fertilité)
* un bol avec poisson rouge (vie)
* un bol d'eau contenant une orange (la terre flottant dans l'espace)
* eau de rose pour ses pouvoir magiques nettoyants
* les couleurs nationales, pour la touche de patriotisme
* un livre sacré (par exemple, le Coran, Kitáb-i-Aqdas, la Bible, la Torah ou l'Avesta) ou encore un livre de poésie (presque toujours le Shâh Nâmâ ou le divan d'Hafez)



Quand la télévision annonce le début de l’année, tout le monde s’embrasse, se félicite et se souhaite une année pleine de bonheur. Les personnes âgées offrent l’eidi aux plus petits de la famille, qui d’habitude consiste en une somme d’argent. La télévision récite des versets du Coran et une prière sur le Nowrouz.


Une longue fête. Durant les jours qui suivent, on va rendre visite aux parents plus âgés, tradition islamique qui fournit l’occasion propice aux réconciliations dans les cas de contrastes familiaux. Quand les gens se rencontrent dans la rue, ils disent Sad Sal bé In Salha (que les cent années à venir soient aussi joyeuses que celle-ci) et d’autres souhaits de ce genre.

Durant 13 jours,les bureaux sont fermés et que tout le monde préfère se reposer. Les gens voyagent de la capitale vers les provinces pour changer d’air et nombreux sont ceux qui ne travaillent pas.
Les enfants sont contents de recevoir autant d’argent,

le 13ème jour de l’année tous les iraniens sortent pour faire un pique-nique en famille.
Selon la croyance zoroastrienne (l’hérédité culturelle persane préislamique), le 13 est un nombre funeste et pour éviter le mauvais sort il faut aller dans un parc, un jardin ou un champ, surtout riche en herbe, avec un fleuve ou un cour d’eau.
Les gens déjeunent dehors, en s’asseyant par terre, mais les parcs sont si pleins de monde qu’il est impossible de trouver un endroit pour s’installer tranquillement. Au moins 14 millions des habitants de Téhéran descendent dans les parcs verts et pour suivre les traditions, les gens lancent devant eux des brins d’herbe tressés comme porte-bonheur .

Hamed Rouzbehani* (via Peacerporter, traduction de l'italien par ImpasseSud)


les photos sont issues de notre maison, avec les détails des " haft sin", les chandeliers et le miroir de notre mariage
ce jour est pour nous aussi un grand moment de fête, les enfants sont impatients, et ce soir, on va se régaler de poissons frits (pas celui du bocal!!! qui s'appele "mahi koutchoulou" , traduction "petit poisson") de riz aux herbes, de yaourt épicés, de.....multitudes d'autres mets!

1 commentaire:

geneviève a dit…

Joyeux Eid Norouz à vous !